In Principo : « accélérateur de progrès »

Ce 25 mars j’étais invité à découvrir le programme CoAgilité d’In Principo. Cette présentation était introduite par Olivier Réaud, un des fondateurs, qui résumait la dénomination par une illustration d’agilité : une jolie photo de singe – indéniablement agile – illustration permettant de prendre conscience simplement que pour l’entreprise, c’est le fait d’être agile ensemble qui allait compter… L’intérêt de ce programme réside dans les limites des approches classiques qui ne sont pas adaptées lorsque le nombre de parties prenantes augmente, ou que les délais de mise en œuvre raccourcissent.

Le témoignage de Jean-Philippe Sarraut, PDG de SEFAS Innovation, venait renforcer cette présentation attractive. Jean-Philippe Sarraut se présente comme un manager de crise, qui a remis en bonne forme une entreprise en construisant un système hiérarchique ou il est à l’initiative de toutes orientations et où il prend toutes les décisions. Si il justifie ce système par la situation de crise dans laquelle se trouvait la société, il est évidemment très intéressant de comprendre ce qu’il a poussé à revoir le mode de management si radicalement. Il explique qu’en effet, ce mode de management, qu’il qualifie lui-même de brutal, empêche les initiatives et la collaboration transverse et donc les innovations pour le client. Il avait donc besoin de mobiliser à nouveau l’ensemble de ces équipes en agissant par le haut (lui-même avec son comité de direction) et en favorisant une collaboration transverse par le bas (par la constitution d’une équipe pluridisciplinaire). L’accompagnement de cette opération a été réalisé par In Principo. Il a débuté par une phase d’entretiens (1/3 des effectifs), puis par la constitution d’équipes afin de partager une vision de la situation, suivi par un choix des priorités de l’entreprise. Ces équipes ont ensuite mener les travaux de transformation, impliquant les acteurs des processus eux-mêmes collaborant au-delà de leurs départements d’origines, les décisions étant prises au « bon » niveau (c’est-à-dire le plus bas possible). Dans les approches classiques, le projet de transformation est défini dans une première phase, puis suit une phase de conduite du changement pour le déployer. Dans cette approche, les transformations sont définies par les acteurs eux-mêmes en fonction des priorités de l’entreprise, la conduite du changement est donc incluse dans le processus… les transformations se poursuivent… à suivre donc…

Une démarche s’adaptant à chaque organisation, encourageant la mise en réseau des compétences de l’entreprise, dans l’accomplissement d’un objectif commun. Et tout cela porté par une équipe fort sympathique… Mais je suis en train de faire de la pub, là, non ?


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