Je reçois périodiquement la lettre d’information de McKinsey. Le titre de l’édition du mois d’octobre m’a permis de comprendre l’écart de vision qu’il pouvait exister avec ce que je propose. Cette lettre est titrée :
Stratégie pour une époque incertaine
ou Strategy for uncertain times en version originale. Pourquoi un écart ? Car je me demande si une période incertaine devrait conduire à changer de stratégie ou si au contraire une période incertaine ne devrait pas encourager à maintenir le cap et à se focaliser sur la qualité de l’exécution de cette stratégie.
L’écart est donc là. Plutôt que de consacrer des ressources importantes à une planification stratégique [prévue pour se dérouler dans un monde que l’on ne connait pas et qui donc sera très probablement différent de nos prévisions], il me semble bien plus essentiel de se consacrer à améliorer la qualité de la mise en oeuvre de la stratégie.
Savoir ce qu’il faut faire est important, savoir comment le faire fera la différence
Ce qui me surprend, c’est la somme d’efforts considérables mis par les organisations pour revoir leur stratégie… Et le peu d’effort consacré à améliorer continuellement la mise en oeuvre de cette stratégie. Et parfois même, l’abandon de certaines stratégies aux profits d’autres alors même que les précédentes n’avaient pas été correctement mises en oeuvre.
La mission d’Ayeba est d’améliorer durablement la performance des organisations dans leur fonctionnement quotidien. Bien sur, nous allons nous intéresser à la motivation de ces organisations, au pourquoi, puis nous allons regarder, avec elles, ce qu’elles font et comment elles le font, de façon à améliorer avec elles le flux de valeur vers leurs clients.
D’ici à ce que je me pose des questions sur ma tagline affichée sur ce blog… Il n’y a qu’un pas 😉
La photographie est de Daniel Tiriba