La première fois que j’ai vu Hans Rossling dévoiler des statistiques extraordinaires lors d’une session TED, je me suis dit que “nous” tenions une démonstration de l’intérêt de donner accès aux données publiques afin que “nous” puissions tous les utiliser.
Depuis, les choses ont évoluées et de nombreux pays ont fait de la transparence des actions de l’administration par la publication des données un élément important de leur action comme au Canada par exemple avec le programme de divulgation proactive par exemple.
Ce ne sont bien sur pas les seules données publiques et de nombreuses données statistiques ou informatives produites par le service public au sens large peuvent être utilisées à diverses fins. De nombreuses initiatives réclament l’ouverture des données arguants que leur représentation par chaque département du service public coutent cher et n’est pas nécessairement pertinente (difficulté de représentation de données Etat, hoptiaux, collectivité sur un même fond de carte par exemple).
A lire par exemple cet article plaidant pour l’ouverture large des données public aux Etats-Unis : Data expert to feds: Open wide or fail et bien sur l’article sur le blog de la maison blanche de l’Open Governement Initiative.
Tout cela pour vous encourager à participer au barcamp qui se tiendra le 12 décembre 2009 à La Cantine : OpenDataCamp
L’informatisation croissante de la société entraîne de profonds changements : tous les services, toutes les décisions se fondent désormais sur des données numériques et en génèrent de nouvelles. Le fonctionnement quotidien des organisations, les échanges entre elles et avec leurs usagers ou clients, engendrent des masses considérables de données informatisées. Les entreprises ont vite appris à s’en servir, en interne comme avec leurs partenaires, mais les acteurs publics tels que les collectivités locales, l’Etat ou les organismes sociaux sont moins avancés. Pourtant les données qu’ils gèrent au quotidien représentent un formidable gisement de connaissance et d’innovation qui pourrait bénéficier à la collectivité au nom de laquelle elles sont produites.
L’Europe et la France ont inscrit dans le droit la possibilité d’accès et de réutilisation des données publiques. Dans le monde, plusieurs gouvernements et métropoles “libérent” leurs données pour favoriser l’émergence de nouveaux services et enrichir le débat démocratique. Le plan “France numérique 2012” et le volet numérique du “Plan de relance” prévoient des actions en faveur de l’accès aux données publiques. Pourtant, sur le terrain, la situation apparaît bloquée. Les données demeurent inaccessibles, ou alors d’une manière parcellaire et souvent coûteuse. Or il y a là un véritable potentiel d’innovation facilement mobilisable.Au programme et pour construire cette démonstration :
des retours d’expérience sur la mise à disposition et la réutilisation de données publiques, en France, en Europe, aux Etats-Unis,
des innovations (de service, d’usage, de processus…) directement dérivées de la diffusion des données d’acteurs publics et privés,
- des mises en perspectives sur les impacts (juridiques, sociologiques, économiques, etc.) de cette ouverture des données.
Comments
One response to “Accès aux données publiques”
3 sessions de 4 ateliers en parallèle, les données publiques ouvertes, la militance des données, les données publiques culturelles…
de belles rencontres…
des photos, des diffusions uustream, des tweets… tout cela avec le tags #odcp
http://www.ustream.tv/recorded/2992073
https://twitter.com/#search?q=%23odcp