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Général

Et si nous n’étions qu’au début ?

En regardant la conférence d’ouverture donnée par Lionel Dricot lors de Mix-IT 2014, je me suis dit qu’il était dommage qu’il n’ait pas parlé du revenu de base.

En réfléchissant d’avantage, je me dis que le changement de modèle pourrait se faire par la création d’une monnaie parallèle aux monnaies existantes. Et que le BitCoin utilisé comme illustration des changements en cours par Lionel est peut-être plus proche de la réponse que je ne le croyais.

Imaginons une monnaie dont vous recevriez 1000 pièces chaque mois de votre naissance à votre mort. Votre compte serait effacé à votre mort ce qui vous inciterait à utiliser ou à transmettre avant l’heure fatidique plutôt qu’à thésauriser. Il est même probable que la monnaie devrait être fondante pour éviter la thésaurisation.

Imaginons un système de décision d’évolution du système dépendant du nombre de pièces que vous mettriez en jeu (reflétant l’importance du sujet pour vous et votre « utilité sociale » (comme dise les économistes). Les pièces en jeux permettraient de valider et de financer la mise en oeuvre de la décision.

Imaginons une monnaie qui ne serait pas attaché à un pays, à des frontières, mais qui aurait cours dans n’importe quel pays pour n’importe quel usage. Une façon de s’affranchir des frontières, ses lignes invisibles qui séparent les humains, dont savent déjà s’affranchir ceux qui domicilient leurs revenus ici, qui immatriculent leur bateau là, leur avion encore ailleurs et qui ont un passeport diplomatique de cet autre pays pour circuler facilement dans le monde entier.

Et si le Bitcoin, ne servait juste qu’à démontrer la faisabilité de la création d’une monnaie distribuée ?

Cela voudrait dire que l’on peut créer une monnaie valable pour l’humanité, distribuée à tous chaque mois, pour favoriser les échanges entre tous, sans avoir besoin de centralisation.

Comme toutes les innovations, cela serait surement illégal jusqu’à ce que le système antérieur ne fonctionne plus du tout…

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Général livre

Plus besoin de bureau

remoteRemote, Office not required est un livre de Jason Fried, David Heinemeier Hansson les co-fondateurs de 37 Signals (la société qui se nomme Basecamp à présent).

Remote est un plaidoyer pour le télétravail. Il apporte des arguments et des solutions à ceux qui veulent essayer de travailler à distance ou même d’organiser leur entreprise pour qu’elle puisse se passer de bureaux.

Parmi les arguments, on trouvera :

  • Les outils de collaboration et de communication existent depuis longtemps, la mise à jour manquante est l’esprit humain
  • Le travail ne s’effectue pas au travail. Le lieu de travail est devenu un lieu d’interruption perpétuelles au point que lorsque les personnes ont un travail important à faire… Elles le font ailleurs…

Parmi les points à contourner on trouvera une référence à la théorie X et théorie Y de Mc Gregor, soulignant les faiblesses des arguments des opposants au télétravail :

  • Si je ne les vois pas, comment puis-je savoir qu’ils travaillent ?
  • Si je les vois, je peux les contrôler

Cela fait ressortir le besoin de confiance pour pouvoir travailler ensemble et la nécessité de gérer le travail et pas la présence sur les chaises…

L’ouvrage, rédigé sous forme de courts billets, aborde également : les outils, les recommandations pour travailler de la maison, le coworking, l’introduction du télétravail dans une équipe, le rôle des managers, le travail avec des clients à distance, le recrutement, l’accueil des nouveaux arrivants…

Il y a même un chapitre sur les enseignements de l’Open Source, mon sujet de prédilection 🙂

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Général International Interventions

Agile et Openstack

Atlanta-How-do-youCe mardi 13 mai 2014, j’ai donné une conférence avec Frédéric Lepied (VP Software Engineering chez eNovance) à l’Openstack Summit qui se tenait ce printemps à Atlanta.

L’objectif de la session était de présenter comment, chez eNovance, nous combinions Agile et Open Source pour faire grandir les équipes et contribuer à Openstack.

are-you-too-busy-to-improve2Pour illustrer les pratiques agiles, j’ai utilisé deux illustrations issues du blog de Hakan Forss dont je vous recommande la lecture. Hakan explique les pratiques et les situations qu’il rencontre en utilisant des briques Lego. L’illustration sur la rétrospective « Too busy to improve » a fait le tour du monde.

Les pratiques agiles misent sur la localisation de l’équipe dans un seul lieu, alors même que les projets open source accueillent des contributeurs de toutes les parties du monde.

De cette contradiction apparente nous avons développé des pratiques dont l’adoption nous semble être une bonne approche pour développer une organisation agile à grande échelle.

Pour ceux qui ont participé aux sessions que j’avais eu le plaisir de donner au Scrumday ou à Mix-IT, le contenu est bien sur très différents puisqu’il n’était pas nécessaire d’expliquer le fonctionnement du projet Openstack.

La vidéo de l’intervention :

 

La photographie d’illustration de l’article est de Cédric Soulas.

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Général livre

Kanban pour l’IT

Il y a presque 2 ans, j’avais écrit un petit article pour annoncer l’arrivée du livre Kanban pour l’IT de Laurent Morisseau.

Je viens de recevoir la deuxième édition de l’ouvrage (merci @lmorisseau).

Première impression ?

Le livre est 2 fois plus gros !

L’explication de l’auteur est simple, la première édition était pour les coachs, la deuxième édition se veut plus accessible pour tous les membres des équipes.

En feuilletant l’ouvrage, j’ai découvert des chapitres complètement nouveaux concernant l’extension du kanban à d’autres domaines que le développement logiciel.

Je remarque aussi plus d’illustrations et je savoure la préface de Claude Aubry (@claudeaubry).

Bravo !

A lire donc !

 

 

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Général

Accès à l’eau potable

L’accès à l’eau potable est le problème le plus critique que l’humanité doit résoudre (non ce n’est pas la durée de vie de la batterie de votre téléphone mobile… ou l’accès à la 4G…).

Arturo Vittori a conçu un dispositif permettant de capter l’eau par condensation : le WarkaWater. Inspiré par le Warka, un arbre que l’on trouve en Ethiopie, fabriqué à partir de matériaux facilement disponible et d’une mise en oeuvre simple.

Je ne parviens toujours pas à comprendre pourquoi ce genre de projets ne sont pas notre priorité.

(découvert dans Courrier International, d’après un article de Wired)