Les 25 prochaines minutes seront consacrées à l’écriture de cet article sur la technique Pomodoro.
Suite à une discussion autour de cette technique lors d’une réunion sur les astuces de vie (voir ici : http://lifehacking.grassouille.org/) j’essaie d’apprivoiser la technique pomodoro.
La technique est simple et l’outillage nécessaire pour l’adopter est basique (un minuteur, un papier et un crayon peuvent suffire).
Le processus tient en 5 étapes :
- Planifier au début de la journée les activités à réaliser
- Suivre tout au long de la journée ce que l’on fait
- Enregistrer à la fin de la journée les observations du jour
- Traiter pour transformer les données brutes en informations
- Visualiser à la fin de la journée les informations pour permettre d’identifier les voies d’améliorations
En écrivant cela, je me rends compte que si j’ai adopté sans peine l’étape 1 (je le faisais déjà sous forme d’une mindmap identifiant les activités à réaliser) et que je fais à peu près l’étape 2 (expérience que je vais décrire dans la suite), je suis moyen sur l’étape 3 et je n’applique toujours pas les 2 dernières étapes du processus…
Qu’est-ce qu’un Pomodoro ?
Cela représente 25 minutes de travail sans interruption. Cela me permet de constater à quel point je suis productif lorsque je suis focalisé sur une activité et que je ne me laisse pas dériver à vouloir traiter plusieurs choses à la fois. Cela m’a permis également de mieux mesurer le temps que prennent les activités (je compte les pomodoros pour chaque branche de la mindmap)
Au bout de 25 minutes, nous avons 5 minutes de pause… Et les premières fois, c’est bien trop tôt ! Et pourtant cela fait du bien ! Je me suis mis à prendre le temps de changer de posture, de respirer, de boire un verre d’eau… De temps à autre je suis tenté de continuer à travailler malgré le signal et je comprends mieux pourquoi certains logiciels « pomodoro » bloque le clavier de l’ordinateur…
Au bout de 4 Pomodoro, nous avons une pause plus longue de 15 à 30 minutes… Et c’est très long ! Je suis même descendu à 10 minutes… C’est là que je me suis rendu compte que je ne faisais pas de pause avant d’être « trop » fatigué ou « trop » tendu… Cet enseignement est également très important. Et est à travailler !
Que ce soit pour les pauses courtes ou les pauses longues, je constate qu’il est difficile de s’arrêter et difficile de s’arrêter même de penser au travail que l’on était en train de faire… Je constate également que lorsque j’y arrive, je me détends vraiment et je suis capable de reprendre mon activité précédente instantanément.
Interruptions
Les Pomodoros doivent être des périodes de travail sans interruption. Et cela pour l’instant, j’ai encore du mal à le respecter. Le téléphone sonne, un message direct sur irc ou sur le chat, le compteur de nouveau message qui augmente d’un coup, ou simplement un collègue qui pose une question… Ce que je sais aujourd’hui c’est que quand je m’astreins à ne pas m’interrompre, j’y gagne beaucoup au final. C’est un de mes sujets d’amélioration.
Apport
L’apport principal est la focalisation sur une tache qui améliore grandement mon efficacité en m’évitant principalement de m’interrompre moi-même dans une activité.
Difficulté
La pression générée par la présence du minuteur en haut à droite sur mon écran est parfois grande. Cela intervient surtout lorsque je m’aperçois que mon évaluation de ma capacité de travail de la journée est totalement erronée et que je ne pourrais jamais avoir terminé tout ce que je voulais faire. (oui… je réponds à la question en formulant la difficulté… l’estimation est un problème récurrent de toute activité…)
Conclusion
Je vais persister encore quelques temps dans l’application de la méthode en essayant d’aller au bout de l’exploration de toutes les étapes.
Au final, cela m’aura pris 2 pomodoros d’écrire cela…
Ressources :
- http://www.pomodorotechnique.com
- Un retour sur la technique Pomodoro (Sébastien Douche)
La photo d’entête est de Ryan McGuire.
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