J’ai participé à cette rencontre du club, afin d’en savoir plus sur ce sujet « aide à la décision » (c’est la dénomination retenue pour une des Initiatives ADELE de notre Schéma Directeur).
Petite déception : cette matinée n’était pas au niveau des précédents rendez-vous.
Philippe Nieuwbourg avait en charge la première partie, et sa présentation « décisionnel 2.0 » n’était pas très convaincante : le décisionnel c’est d’abord de la restitution à ce jour… mais il n’y a pas de retour de la décision... bonne idée que l’utilisation d’une pub IBM de 1963 montrant que le décideur attends toujours la même chose : « des éléments permettant de prendre une décision »…. confusion entre les besoins et les technos… proposition d’utiliser la sagesse de la foule… des bonnes nouvelles dans ses prévisions : le réseau devient un service public gratuit : je n’ai pas vu cela dans les programmes de nos candidats !
Gilles Le Franc d’Unilog donnait le point de vue de l’intégrateur, la Business Intelligence représente 15% de l’activité UNILOG, 13% du marché des services, le plus marché de BI actuel est le volet de Chorus 11M€… La question du dialogue entre métiers et informatique apparait sous deux formulations : problématique de compétences business dans les DSI et diagonales business : combiner informatique et business !
Gilles Esnault d’Unilog faisait un focus sur la LOLF de bon niveau en regard du temps qui lui était imparti…
Hubert Cotté d’Hyperion, faisait une présentation autour du « BI paradox », la rationalisation des SI des clients utilisant actuellement en moyenne 13 outils différents devrait les amener à s’orienter vers moins d’outils, mais les analystes prévoient une multiplication des outils… Paradoxe stressant pour le fournisseur évidement, mais au vue des réponses du sondage en temps réel mené parmi l’assistance, il semble que nos difficultés à utiliser les solutions interrogent plus sur la capacité de nos organisations à prendre des décisions…
A la question : « pensez-vous qu’il puisse émerger des solutions opensource ? », la réponse d’Hubert Cotté est un peu surprenante : « comme il n’y a pas d’ERP opensource, il n’y aura pas de solution de BI opensource »
Quelques liens pour s’en convaincre :
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